La Fibromyalgie
- Laetitia Boulet
- 29 avr.
- 7 min de lecture

I°) Généralité
C’est en 1904 que cette pathologie a été décrite pour la première fois sous le nom de « Fibrosite », par Gower.
« La fibrosite est une affection médicale caractérisée par l'inflammation des tissus fibreux du corps. Ces tissus sont composés de fibres de collagène et d'élastine, qui assurent la structure et la souplesse des organes et des articulations. »
Cependant, il n’existait ni fibrose (augmentation anormale de la quantité de tissu conjonctif fibreux dans un tissu ou un organe), ni inflammation nette des muscles, d’où ce terme « Fibrosite » mal adapté somme toute !
Il faudra attendre août 1992, que cette pathologie soit enfin reconnue, par la déclaration de Copenhague, tout en admettant l’ignorance de ses origines ou en langage allopathique « sa Pathogénie ».
On sait cependant que cette pathologie concerne 25% des consultants en rhumatologie, qu’elle touche 7 femmes pour 1 homme et au total 4% des femmes et 0,4 des hommes.
Cette affection commence souvent entre 20 et 40 ans et sa prédominance augmente avec l’âge, d’après Wolfe en 1994.
II°) Quels sont les facteurs déclenchants de la fibromyalgie ?
Facteurs déclenchants : cela peut être un traumatisme physique ou psychique comme un accident, un accouchement, une intervention chirurgicale, un surmenage, une rupture affective, le décès d'un proche, etc… et qui peuvent être également des facteurs d'entretien, qui participent à la prolongation des symptômes de la fibromyalgie.
III°) Symptomatologie
1°) Où se situent les douleurs ?
2°) Intensité des douleurs
Les douleurs peuvent être d’intensités variables selon les sujets, mais souvent vivent et sont à la fois diurnes et nocturnes.
3°) Les symptômes.
La fatigue, physique, psychique et intellectuelle est très importante. Il peut y avoir une véritable intolérance à l’effort due à la fois aux algies (douleurs diffuses) et à l’asthénie (fatigue générale).
3°) la fatigue chronique.
Des problèmes de sommeil divers (durée raccourcie, endormissement, réveils nocturnes), mais le point crucial par rapport à ces problèmes de sommeil, c’est que ce dernier n’est pas du tout récupérateur et que le sujet se lève, encore plus fatigué que lorsqu’il s’est couché !
4°) La sensibilité exagérée à la palpation de certains points.
On pourra d’ailleurs retenir les points suivants :

On y ajoutera l'insertion calcanéenne du tendon d'Achille
5°) Manifestations plus inconstantes
- Maux de tête
- Fourmillements des mains et des pieds
- Nervosité, anxiété, voire déprime
- Côlon irritable, ballonnements, troubles digestifs, douleurs abdominales
- Vessie irritable, mictions fréquentes
- Sensibilité exagérée au froid, voir syndrome de Raynaud
- Syndrome des jambes sans repos
- Crampes aux mollets
- Impression de gonflement des enthèses (le territoire d'insertion dans l'os, des ligaments, des tendons et des capsules)
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IV°) La Fibromyalgie vu sous un premier angle, « l’encrassement de l’organisme ».
Mis à part, les points douloureux mentionnés ci-dessus, l’examen clinique des patients ne révèle aucune anomalie, les radiographies des articulations sont normales, le bilan biologique est également décevant, ne révélant rien de particulier, ce qui écarte même un syndrome inflammatoire.
Même, si certains examens montrent certaines anomalies, ces maigres données n’ont pu jusqu’à présent être intégrées dans une conception d’ensemble de la fibromyalgie (FM). D’où un diagnostic souvent problématique dans lequel on peut laisser passer une FM.
D’après le Dr Jean Seignalet, il faut arrêter de considérer la FM comme une affection psychosomatique, même si c'est le déclencheur en général. Dans ce sens, il veut surtout dire que les douleurs ressenties par les patients sont bien réelles et que ce n’est pas dans leurs têtes, comme les fibromyalgiques entendent souvent. La fibromyalgie est une réalité.
Le Dr Seignalet montre, au terme d’un raisonnement logique, étayé par de nombreuses données cliniques et biologiques, un mécanisme plausible pour le développement de cette affection, qui serait dû à l’encrassage progressif, par des molécules bactériennes et alimentaires en provenance de l’Intestins Grêle (IG).
En effet, il faut savoir que l’IG est le lieu de l’assimilation où tous les nutriments oligo-éléments et vitamines passent dans le sang afin d’assurer le bon fonctionnement de toutes nos cellules.
Donc, si des toxines d’origines alimentaires ou bactériennes passent dans le sang, cela engendre un dépôt de ces toxines dans les cellules des muscles, tendons et du cerveau. Il y aura donc encrassage des cellules musculaires, tendineuses et cérébrales.
De ce fait, ces cellules tendineuses et musculaires vont devenir douloureuses, ce qui engendrera des douleurs musculaires, tendineuses, crampes aux mollets, intolérance aux efforts déverrouillage matinal difficile.
L’encrassement des neurones va provoquer un mauvais fonctionnement des cellules et engendrera, cette fois-ci, de la fatigue, des troubles du sommeil, des maux de tête, de la nervosité et une tendance à la dépression.
De plus, ces molécules nocives peuvent atteindre certains émonctoires et provoquer, par exemple, de la colopathie fonctionnelle, des vessies irritables….
V°) La Fibromyalgie vu sous un 2ème angle, « infection virale ».
D’après cette fois-ci, Anthony Willam (Médical médium), l’origine de la FM peut être due à une infection virale, et plus précisément le Virus d’Epstein-Barr (EBV). Ce virus a été découvert par deux brillants médecins en 1964, les souches initiales étaient relativement lentes à agir, mais le virus a gagné en force à chaque génération.
L’EBV est un type courant de virus de l’herpès. C’est l’un des virus qui affectent le plus l’humain, soit plus de 90 % des gens du monde entier, avant qu’ils n’atteignent l’âge de 20 ans. Le virus cause la mononucléose infectieuse (mono, ou maladie du baiser).
L’infection au EBV se manifeste habituellement dans l’enfance. Dans la plupart des cas, s’il y a des symptômes, ils sont légers. Ce sont entre autres la fièvre, le mal de gorge et l’enflure des ganglions lymphatiques.
Le EBV reste dans le corps toute la vie, bien que la plupart des gens n’éprouvent pas de symptômes après les premières semaines d’infection. Savez-vous que 95% de la population est porteuse des anticorps contre l’Epstein-Barr virus (EBV). La majorité des gens a été infectée dans l’enfance ou l’adolescence.
Par la suite après la guérison de la première infection, le virus, comme beaucoup d’autres virus de la famille des herpes, reste endormi jusqu’au moment où il a l’opportunité de se réactiver selon certaines circonstances et gros chocs émotionnels.
Michael Van Elzakker, neuroscientifique à la Harvard Medical School et au Massachusetts General Hospital, a émis l'hypothèse que l’infection du nerf vague (qui fait partie du système nerveux autonome) par le virus EBV, pourrait être un facteur déclenchant ou aggravant du syndrome de fatigue chronique ou même de la fibromyalgie.
Ce virus provoque plusieurs autres maladies invalidantes (troubles de la thyroïde, vertiges, acouphènes, fatigue surrénalienne...), sur lesquelles bute le monde médical, parce que l’on ignore encore beaucoup de choses sur lui.
· 1°) Mode de transmission
Le virus d'Epstein-Barr se transmet essentiellement par contact direct entre personnes (baiser) et par la salive (projections lors de la toux, par exemple), mais plus exceptionnellement, la transmission peut survenir par transfusion de produits sanguins.
· 2)° les différentes phases.
Phase 1 : Il passe en période de dormance, où il se contente de se promener dans le système sanguin en se répliquant lentement pour prendre de la force.
Il va attendre de détecter la présence d’hormones de stress ou une période de grands changements hormonaux (puberté, grossesse ou ménopause), car ce surplus d’hormones est sa source d’alimentation principale.
En phase 1, c’est là où il est le plus vulnérable, mais comme il est indétectable, car il ne provoque aucun symptôme, on ne soupçonne même pas son existence, on ne peut « le combattre ».
Phase 2 : C’est là qu’il va se manifester pour la première fois, sous forme de la mononucléose (durée selon l’individu 1 à 2 semaines, voire, plusieurs mois à se sentir très fatiguée, maux de gorge, fièvre, voire boutons…). C’est à cette période que le virus est le plus contagieux, durant cette phase 2 le système immunitaire rentre en jeu pour fabriquer des anticorps pour lutter contre l’EBV.
À ce stade, le virus cherche une résidence stable, généralement le foie et/ou la rate, car ces 2 organes accumulent souvent du mercure, des dioxines et autres toxines, poisons dont il se régale. Le streptocoque peut également venir jouer le rôle du cofacteur de l’EBV, car il arrive que ce dernier infecte la gorge, le nez, les sinus.
Phase 3 : Une fois installé dans le foie, la rate et/ou un autre organe, si l’on procède à un dépistage on trouvera des anticorps, que l’on attribuera à une infection passée, mais ce dernier est bel et bien toujours là.
Il faut savoir que la plupart du temps l’EBV demeure en état latent, pendant des années, sans que l’on soit conscient de sa présence. Il va attendre que nos hormones de stress indiquent une grande vulnérabilité, gros chocs émotionnels, gros bouleversements hormonaux, d’où le fait que les femmes soient plus touchées que les hommes (7 femmes pour 1 homme). À ce moment-là, il va sécréter sa neurotoxine, accablant ainsi le système déjà affaibli , et tout cela va stimuler le système immunitaire.
Phase 4 : Le virus d’Epstein-Barr est à l’origine d’une quantité de maladies mystères qui intriguent le monde médical, car IRM, analyses de sang, radios ne montrent rien d’anormal.
À ce stade, les nerfs malades stimulent la production d’une hormone d’alerte informant le corps qu’il a besoin d’aide, l’EBV la détecte et se précipitent sur les nerfs concernés, ce qui va créer une inflammation qui va provoquer ces douleurs musculaires ou articulaires, maux de dos, fourmillements dans les mains ou les pieds, fatigues, vertiges, polyarthrite rhumatoïde, fatigue chronique, fibromyalgie…).
VI°) En conclusion :
La fibromyalgie est une maladie d’encrassement de l’organisme par des toxines d’origines alimentaires, bactériennes ou virales, provenant d’une porosité de la paroi intestinale ( Anthony willam l'appellerait plus perméabilité à l'ammoniac)de l’intestin grêle (lieu de l’assimilation de tous les oligo-éléments, vitamines et autres bénéfiques pour notre santé), qui va laisser passer les toxines de toutes origines. De plus, s’il a contracté le Virus d’Epstein-Barr et qu’il n’a pas été détecté ou éradiqué. Ce dernier est resté en dormance dans le foie ou la rate (où il se nourrit des différents métaux lourds jusqu’au jour où de gros chocs émotionnels vont créer d’importants changements hormonaux, nous amenant à l’origine des symptômes de la fibromyalgie.
Il faudra donc travailler sur tous les facteurs favorisant une réactivation de l’EBV, comme :
- L’hygiène alimentaire
- Les carences nutritionnelles (vitamine, oligo-éléments...)
- Le stress
- Les toxines de l’environnement (comme les métaux lourds)
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