Le trouble de stress post-traumatique.
- Laetitia Boulet
- il y a 3 jours
- 3 min de lecture

Chacun de nous souffre un jour ou l’autre de trouble de stress post-traumatique (TSPT) quel que soit sa forme.
Le TSPT fait souvent référence aux angoisses liées à des catastrophes humaines, environnementales aux traumatismes des soldats en temps de guerre, il est réservé aux stress extrêmes.
Mais ce problème ne se limite pas à cela, on ne tient pas compte des milliers de situations susceptibles de gâcher la vie de quelqu’un.
Ce TSPT sévit actuellement en toute discrétion. Cette « pathologie » est si étendu que presque tout le monde en est atteint.
Qu’est-ce que le TSPT ?
C’est la conséquence des situations désagréables que nous avons à gérer et que nous croyons oublier, alors qu’elle perdure dans notre inconscient.
Le TSPT est l’essence de l’humanité, tout en sachant qu’il y a plusieurs niveaux de TSPT, comme les accidents de vie sur un plan physique, mais il y a également l’accumulation des blessures de tous les jours, comme l’insécurité, l’abus de confiance, les peurs, la culpabilité, la honte, le licenciement, une séparation, un deuil…
Que se passe t’il sur le plan physiologique et émotionnel en cas de TSPT ?
Pour simplifier, on dira qu’il s’agit d’un déséquilibre du cerveau dû à un traumatisme. En effet, si le système nerveux central ne dispose pas d’une quantité suffisante de glucose au niveau des tissus cérébraux, les chocs émotionnels peuvent alors faire des dégâts à long terme.
En fait le glucose est indispensable, car il a la faculté de recouvrir d’un voile protecteur les tissu cérébraux et neurologique. Les scientifiques ne connaissent pas la quantité de glucose nécessaire, mais, que ce soit pour un petit choc ou un grand choc émotionnel, ils auraient le même impact sur notre stock de glucose.
Pourquoi cette protection de glucose se montre indispensable ?
Tout d’abord, ils évitent aux cellules, aux tissus cérébraux ainsi qu’aux neurones d’être saturés par la nature acide et corrosive de l’adrénaline et du cortisol, produits par les surrénales en cas de peur, frustration, colère, désespoir
Ensuite il empêche, « les orages électriques » (une surchauffe du cerveau) dû aux traumatismes de se développer en créant de nombreux dégâts.
Le cerveau est un peu comme un moteur de voiture, pour ne pas qu’il surchauffe et s’abime, il faut de l’antigel, qui est ce glucose.
Faute de stock suffisant, on peut souffrir de TSPT à la suite d’une banale crevaison, alors qu’une personne avec un bon stock de glucose pourra assister à une attaque à main armée et décrire la scène sans que cela l’atteigne plus que cela.
Le TSPT est en fait un ressenti négatif dû à une expérience désagréable qui empêche la personne concernée de fonctionner normalement et peut de ce fait engendrer des problèmes de sommeil.
Les émotions en question sont :
La peur, le doute, l’insécurité, les soucis, l’inquiétude, la panique, l’évitement, la colère, l’hostilité, l’hypervigilance, l’irritabilité, le dégout de soi, le renoncement, l’agitation, la tristesse, la frustration, le ressentiment, le cynisme, la honte, l’invisibilité, l’incapacité à s’exprimer, l’impuissance, la vulnérabilité, la perte de confiance en soi, le manque d’estime de soi, la méfiance.
Quels sont les meilleurs moyens de guérir ?
Cela consiste à créer des expérience positives susceptibles de représenter de nouveaux points de référence.
En effet, chaque nouvel évènement positif correspond à une plante prête à pousser au milieu d’un jardin envahi de mauvaises herbes.
- Le domaine créatif est axe intéressant pour tendre vers cette guérison. (La joie pure, retrouver confiance en soi, se recentrer sur soi, vivre l’instant présent, l’ancrage).
- La méditation, la sophrologie, la cohérence cardiaque, l’EFT.
- Technique de libération émotionnel, avec les ateliers d’expression
- L’hygiène de vie en général (alimentation, activité physique)
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